Delphine Horvilleur
En 1981, Bernard Pivot révèle qu’Émile Ajar et Romain Gary n’étaient qu’une seule et même personne. En se tirant une balle dans la gorge, Romain Gary supprime également Émile Ajar : premier suicide littéraire sans consentement.
Sur scène, commence alors cette histoire : la rencontre avec Abraham Ajar qui se déclare être le fils d’Émile Ajar, fils d’un père fictif, enfant d’un livre. Il interpelle le monde avec acidité, du fond de sa cave, ce « trou juif » comme il le nomme. Il se métamorphose, questionne le monde contemporain et, avec humour, il nous invite à rire du dogme, de nos identités et de nos certitudes.
Après Réflexions sur la question antisémite et Vivre avec nos morts (éditions Grasset), Delphine Horvilleur compose pour le théâtre ce « monologue contre l’identité ». Johanna Nizard incarne ce personnage indéfinissable qui revendique sa « non-existence », lui, le fils fictif de la plus grande mystification littéraire de l’Histoire.
Un texte irrévérencieux, burlesque, engagé. À travers un seul en scène brillant, la femme rabbin Delphine Horvilleur revisite l’œuvre de Romain Gary. Le Journal du Dimanche
Tarif plein | 27 € |
Tarif abonné | 20 € |
Tarif étudiant/solidaire | 6 € |
À partir de 12 ans | Durée: 1h25
Réservation sur place, à l'accueil des Franciscaines, et en ligne.
Distribution
Texte : Delphine Horvilleur
Mise en scène : Johanna Nizard et Arnaud Aldigé
Jeu : Johanna Nizard
Création sonore : Xavier Jacquot
Création lumière, scénographie : François Menou
Production : En votre Compagnie