À table avec André Hambourg
Rejoignez la table d'André Hambourg !
Pommes, poires, huîtres, grande tables garnies... "les vies silencieuses" du peintre sont à l'honneur dans un nouveau parcours d'exposition !
Pour son nouvel accrochage, le Musée André Hambourg met en lumière la nature morte, genre artistique intemporel réinventé à chaque époque par les artistes, et synonyme de bonheur pour André Hambourg, qui l'associe à de grandes scènes de repas, véritables fenêtres sur son intimité. Complété de prêts exceptionnels, le parcours est aussi ponctué d’œuvres du XVIIIe au XXIe, signées Jean-Siméon Chardin, Francis Harburger ou Daniel Spoerri.
Tarif plein | 8 € |
Tarif réduit | 5 € |
Tarif solidaire | 3 € |
Réservation sur place, à l'accueil des Franciscaines ou en ligne.
Au terme de nature morte, André Hambourg lui préférait celui de « vies silencieuses ». C’est en 1927, à l’âge de 18 ans, que le peintre réalise ses premières natures mortes d’après modèle. Sous son pinceau, la pomme, la poire ou l’huître devient le sujet principal. Le motif se situe au centre du tableau, tel un portrait, mettant ainsi l’accent sur des éléments que nous ne voyons pas, sur ces choses bien vivantes, faisant partie de notre quotidien.
Pour composer ses toiles, André Hambourg se rend au marché. Séduit par les ambiances, les couleurs et les mouvements, le peintre-voyageur exécute une série de
peintures sur le vif dans des marchés de villes qu’il affectionne : Séoul, Alger, Marrakech, Abidjan, Saint-Rémy-de-Provence, et la Normandie.
Une table, des restes de repas, de la vaisselle... André Hambourg pose également son regard de peintre sur le repas, un décor quotidien dans nos existences ordinaires. L’artiste se plaît à capter ses instants suspendus, synonymes de bonheur.
Dans de larges compositions, on retrouve également les figures de Nicole, son épouse et d’Arthur, son fils. Souvent, en arrière-plan, les paysages que l’artiste affectionne se dévoilent.
En miroir des toiles d’André Hambourg, le parcours de l’exposition dévoile une peinture attribuée à Jean-Siméon Chardin, des huiles de Jean Gorin et Sergio de Castro, jusqu’à une relecture très contemporaine avec l’un des fameux «tableaux-pièges» de Daniel Spoerri.